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La
source de cette activité est une huître qui abonde dans les
lagons ploynésiens: Pour l'éleveur,
il s'agit de reproduire ce mécanisme naturel. |
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Dans un premier temps, le perliculteur immerge des collecteurs pour capter les huîtres à l'état embryonnaire qui dérivent dans le lagon à la recherche d'un support pour se développer. Une fois capté, ce naissain est attaché sur des lignes d'élevage sous-marin.
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Lorsque l'huître
est parvenue à maturité, une bille (nucléus) parfaitement
sphérique de 6mm de diamètre environ y est introduite(c'est
la "greffe").
Les huîtres greffées sont réimmergées dans le lagon, suspendues en chapelets. Elles sont alors régulièrement inspectées et nettoyées. |
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Couche après couche, la nacre s'épaissit autour du nucléus à raison de 1mm par année. Dix-huit mois plus tard, on procède à une première récolte. |
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La greffe ne dure que
quelques secondes.
Elle comporte des risques inhérents à toute opération chirurgicale: sur 100 huîtres greffées, 25 à 30 ne résistent pas au choc opératoire et 25 à 30 rejettent le nucléus. Sur les 40 restantes, 5 donneront des perles parfaites, soit à peine 2%. |
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Les perles sont principalement utilisées en joaillerie comme bagues et pendentifs. Leur valeur est fonction de leur calibre(8 à 20 mm), de leur forme(sphérique, cerclée, annelée, en poire), de leur qualité (absence de piqûres ou de taches), de leur couleur. |
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Le terme "perle noire"
est d'ailleurs impropre.
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